La rentrée aura bien lieu. Les enfants et adolescents français iront à l’école lundi “comme prévu”, a indiqué, dimanche 3 janvier, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, sur BFMTV. Si certains pays ont fait le choix de reporter le retour en classes, c’est en raison d’une “vague épidémique particulière, notamment l’Angleterre”, a-t-il précisé.
Après la détection en France de deux variants du coronavirus identifiés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, “on est très attentifs, on reste vigilants, mais nous pouvons parfaitement organiser la rentrée demain”, a assuré le ministre. Selon le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, ces nouveaux variants du virus “toucheraient” plus les jeunes, ce qui nécessite “qu’on soit très attentif au milieu scolaire et universitaire”.
Les tests de dépistage du Covid-19 seront “déployés encore plus fortement” dans les lycées. Le protocole sanitaire pourra être “accentué” dans le monde éducatif “dans le futur si nécessaire”, a ajouté Jean-Michel Blanquer. Ce dernier a également laissé la porte ouverte à des mesures différenciées selon les régions : “Si les choses devaient s’aggraver dans certains départements, on pourrait prendre des mesures spécifiques. A ce stade, cependant, ce n’est pas envisagé.”
Vers une vaccination des enseignants d’ici mars
Jean-Michel Blanquer a aussi souhaité que les professeurs puissent être vaccinés le plus rapidement possible “au mois de mars au plus tard, si on arrive à le faire avant ce serait bien”.
Concernant l’objectif de faire revenir les lycéens à 100% en présentiel le 20 janvier, Jean-Michel Blanquer a assuré que le “maximum” serait fait “pour que cette échéance soit tenue”, en fonction, “évidemment”, des chiffres de l’épidémie. franceinfo