Μπορούμε να φοβόμαστε ένα νέο κύμα της πανδημίας του Covid-19 αλλά “ίσως μπορούμε να το αποφύγουμε”, όπως ανέφερε την Κυριακή, 31 Ιανουαρίου, ο Γάλλος Υπουργός Υγείας, Olivier Véran, σε συνέντευξη στο Journal du dimanche. Ο υπουργός σημειώνει επίσης «μια μικρή επιβράδυνση» των κρουσμάτων. Διαβάστε το άρθρο στα γαλλικά από το francetvinfo:
Une nouvelle vague de l’épidémie de Covid-19 est à craindre, mais “peut-être pourrons-nous l’éviter”, espère dimanche 31 janvier le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans une interview au Journal du dimanche (article réservé aux abonnés). Le ministre note par ailleurs “une légère décélération” des contaminations.
Lorsque la décision de ne pas reconfiner “a été prise vendredi en conseil de défense, l’incidence, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas quotidiens, avait peu augmenté depuis quatre jours. C’est encore le cas aujourd’hui”, souligne-t-il.
Un reconfinement n’est pas exclu
Le ministre a également reçu les résultats de la deuxième enquête flash sur les variants, notamment celui apparu au Royaume-Uni. Ils “montrent que sa circulation s’intensifie–de 50 % chaque semaine– mais de manière moins intense qu’à l’étranger où des hausses de 70 à 100 % ont été relevées.”
Cela signifie que “le danger auquel nous faisons face est possible [nouvelle vague], voire probable. Mais il n’est pas certain”, explique Olivier Véran, justifiant la décision de l’exécutif de ne pas imposer à ce stade de troisième confinement. “La légère décélération des contaminations peut nous permettre d’observer, durant quelques jours, ce qu’il va se passer”.
Tout laisse à penser qu’une nouvelle vague pourrait se profiler à cause du variant ; mais peut-être pourra-t-on l’éviter grâce aux mesures que nous avons décidées tôt, et que les Français respectent.
Olivier Véran au “Journal du dimanche”
Pour le ministre, “l’idée, c’est de gagner du temps, de limiter la casse”. Mais,”si l’incidence repartait à la hausse, nous n’hésiterions pas. Nous n’avons jamais dit que nous ne reconfinerions pas dans les quinze jours à venir si c’était nécessaire”.